Convertir son coeur à la douceur
Dans une société où beaucoup expriment leurs frustrations et leurs colères par la violence et le mépris des autres, la douceur est devenue une vertu plutôt rare par les temps qui courent ! Le monde, cependant, ne pourra vivre en paix que lorsque le coeur de l’homme aura retrouvé un peu de douceur et d’amour… Retrouver la douceur et la paix du coeur : ne serait-ce pas là le souhait que ferait saint François de Sales à chacun de nous ? L’évêque de Genève, qui avait un caractère de montagnard bien trempé, n’était ni doucereux ni affecté dans son comportement : il s’adressait à chacun avec bonne humeur et amabilité; s’abstenait de tout jugement et de toute critique envers ceux qui l’avaient offensé ; pardonnait de bon coeur, même si les coupables ne venaient pas spontanément lui demander pardon ou ne réparaient pas le tort qu’ils lui avaient fait. Avec douceur et bonté d’âme, il gagnait la sympathie de ses contemporains, qui étaient bien plus accoutumés à la violence des moeurs de l’époque qu’à la douceur angélique de leur pasteur ! Quel exemple pour nous aussi !
Si nous réussissions à faire rejaillir un peu de cette douceur et de cette mansuétude sur nous-mêmes et sur notre
prochain, nous soulagerions notre coeur – et aussi celui des autres – de ses peines, et nous pourrions progresser plus librement dans l’amour de Dieu.
prochain, nous soulagerions notre coeur – et aussi celui des autres – de ses peines, et nous pourrions progresser plus librement dans l’amour de Dieu.
© Gilles Jeanguenin, Guérir des blessures de l’âme avec saint François de Sales,
Ed. de l’Emmanuel, Paris 2010.
Vitrail de la Basilique - Annecy |
Paroles de saint François de Sales :
"Il faut tenir solidement en nous ces deux chères vertus :
la douceur envers le prochain et la très aimable humilité envers Dieu".
(Œuvres XVII, 260 ; XVIII, 135)
"Nous serons heureux si nous sommes fidèles à cette immense douceur qui nous attire" !
(XV, 216)
"Soyez égal, patient et doux".
(XVI, 67)
"Cultivez soigneusement la douceur et l’humilité intérieure".
(XVI, 68)
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