39 personnes ont profité de la vulnérabilité de patients, dont certains étaient porteurs de maladies graves, en leur promettant des thérapies "miraculeuses" préparées avec de l’eau de Lourdes et d’autres sanctuaires. Une biologiste âgée de 71 ans et 28 de ses collaborateurs, dénoncés aux carabiniers d’Ancône, de Milano, Venise et Bari, ont été accusés d’une série d’infractions : association de malfaiteurs, escroqueries, lésions et exercice illégal de la médecine.
La Procure de la République a lancé l’opération "Acque bianche" (Eaux blanches) et a ordonné des perquisitions et séquestrations de matériel à l’encontre de quatre ce ces personnes. Le cabinet de la biologiste, qui est au centre de l’enquête judiciaire, avait des ramifications dans divers villes d’Italie. En tout, quatre cabinets "médicaux" et un laboratoire, où étaient préparés les flacons "miraculeux", ont été mis sous séquestre. En outre les carabiniers confisquèrent quatre mille de flacons d’eau, un ordinateur et divers documents. La valeur immobilière des locaux s’élève à trois millions d’Euros.
Ces escrocs, non seulement exerçaient illégalement la médecine, mais allèrent jusqu’à convaincre des malades d’abandonner la médecine officielle pour se confier à leurs soins. Promettant la guérison, ils faisaient payer leur nouvelle thérapie, préparée avec de d’eau provenant de plusieurs sanctuaires mariaux.
Sur internet ces escrocs se présentaient comme des scientifiques, qualifiés en biologie et physique, qui avaient mis au point une technique pour "réharmoniser la matière" et "réhabiliter et stabiliser notre relation à Dieu et aux anges" grâce aux éléments bénéfiques de l’eau "bénite". En mélangeant religion, superstition e astrologie, ces individus peu scrupuleux recrutaient parmi les malades des adeptes de cette nouvelle médecine, en leur proposant de suivre des cours payants.
Approximativement, on estime à 500 le nombre de ceux qui ont eu recours aux « Eaux à la lumière blanche », traitement mis au point par la biologiste et ses complices. Les victimes, provenant de toute l’Italie et de toutes les couches sociales, payaient 100 Euro, 200 Euros et plus pour un flacon d’eau. Certains malades, souffrant de cancer et d’autres pathologies graves, venaient de loin pour se faire visiter par la biologiste et ses associés.
On devrait inventer un médicament contre la bêtise et la connerie, remboursable par la Sécu, pour en faire profiter le plus grand nombre possible !
Sources : Buonanotizia.org et Il giornale 03/02/2012 p. 16.
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