mercoledì 9 marzo 2011

L'exorcisme: qui, quoi, où, comment ?

 


Entretien avec Père Gilles Jeanguenin

Interview réalisé par Benjamin Legendre - publié dans LA VIE, le 08/03/2011

Né en Suisse, le Père Gilles Jeanguenin est l'exorciste du diocèse d'Albenga-Imperia, dans le nord de l'Italie. Auteur de "Le diable existe" (éditions Salvator), il nous explique dans quelles conditions l'Eglise permet de recourir exceptionnellement à l'exorcisme et met en garde contre les abus, les superstitions et la confusion avec les maladies uniquement psychiques...

La Vie. Qu’est-ce qu’un exorcisme et qui le pratique ?

Père Gilles Jeanguenin. Par l’exorcisme, c’est l’Église qui agit, au nom de Jésus, pour libérer une personne ou un objet qui est sous l’emprise du Malin. C’est le Christ qui a toute autorité sur les démons ; c’est donc en son nom que l’Eglise commande ces esprits mauvais à quitter ceux qu’ils possèdent ou infestent. Sous sa forme simple, l’exorcisme est pratiqué lors de la célébration du Baptême. L’exorcisme solennel, appelé grand exorcisme, ne peut être pratiqué que par un prêtre et avec la permission de l’évêque du lieu. Par conséquent les laïcs ne peuvent proférer d’exorcismes au nom de l’Église: la plupart du temps, ce ne sont que des charlatans. Cette remarque s’applique aussi aux prêtres qui voudraient exorciser sans être en communion avec l’évêque du lieu. 

L'exorcisme est-il un sacrement?

Non, l’exorcisme n’est pas un sacrement, mais fait partie des sacramentaux institués par l’Eglise. Ce sont des signes sacrés, que l’Eglise a voulu donner aux chrétiens pour sanctifier certaines circonstances de leur vie. Ces rites sacrés comprennent des prières de bénédictions auxquelles s’ajoutent le signe de la croix et d’autres signes, comme l’aspersion d’eau bénite. Ces bénédictions sont très utiles puisqu’elles nous placent sous la protection de Dieu et nous aident à agir en vue de sa glorification.

Une personne psychiquement malade (maniaco-dépressive, schizophrène) peut-elle recourir à un exorcisme pour aller mieux?

Les maladies dans l’ordre de la nature se soignent par des remèdes selon l’ordre de la nature, et les maux spirituels par des remèdes spirituels : par conséquent, on ne peut guérir des maladies psychiques ou physiques par l’exorcisme, à moins que le malin ait une influence avérée sur celles-ci. Comme le « naturel » et le « surnaturel » sont très souvent liés, il faut prendre le temps de bien discerner pour ne partir sur de fausses pistes, dans un sens comme dans l’autre.

Quelle est la différence avec une prière de délivrance?

Il fait distinguer prière de délivrance et exorcisme. Par la prière de délivrance nous demandons à Dieu la libération de ceux qui sont sous l’emprise du Malin. Cette prière peut s’appliquer aussi bien à soi-même qu'aux personnes qui l’ont demandée. La prière de délivrance peut être célébrée par des prêtres, diacres ou par des laïcs, mais sans prendre la forme d'un exorcisme. La prière de délivrance avec l’imposition des mains doit, toutefois, être réservée aux prêtres. Certains mouvements charismatiques, qui font de la prière de délivrance une sorte "d’exorcisme communautaire", commettent de graves abus. Les prières impératives - l'ordre donné à Satan de sortir des personnes possédées- appartiennent exclusivement à l'exorcisme.

Le soulagement induit par l'exorcisme est-il immédiat?

Généralement oui. Cela ne veut pas dire qu’il suffit d’un seul exorcisme pour obtenir la libération définitive de la personne possédée ou infestée. S’il n’y a pas toujours une libération totale, il y a une libération partielle, qui apporte soulagement et paix intérieure à cette personne. L’exorcisme doit alors être répété jusqu’à l’obtention de la libération définitive, qui ne dépend pas de nous, mais de Dieu.

Rencontrez-vous l'échec?

Oui, et pour différents motifs, certains connus et d’autres pas. Par exemple, une personne qui viendrait demander sa libération, mais qui ne chercherait pas réellement à s’approcher de Dieu ou continuerait à consulter mediums et autres professionnels de l’occultisme, ne retirerait que peu de bienfaits de l’exorcisme. Le manque de collaboration de la personne peut être un frein, voire un empêchement à sa libération.

Puis je aller voir directement l'exorciste ou dois-je être recommandé par mon curé?

Un premier discernement pourrait être fait par un prêtre (curé, aumônier,…) ou même par un laïc formé et connaissant bien ce genre de problèmes. Ordinairement, il y a un grand nombre de malades psychiques qui vont à la recherche d’exorcistes: c’est affolant ! Un filtre nous est bien précieux et nécessaire pour éviter d’être envahis par ces personnes perturbées. D’habitude celles qui me sont envoyées par des prêtres ou même par des médecins, ont des problèmes plus sérieux que celles qui se présentent d’elles-mêmes après avoir repéré mon adresse sur internet !

Existe-t-il des contre-indications (santé psychique ou physique)?

On ne doit pas soumettre de personnes atteintes de maladies psychiques à l’exorcisme, même si l’on a de fortes présomptions que le malin puisse avoir pris une part active au délabrement physique et psychique de certaines personnes. Généralement un avis médical s’impose. Certaines personnes, restées dans l’obscurantisme, considèrent que l’épilepsie est une maladie diabolique.

Les animaux, les objets, les lieux peuvent-ils être possédés comme des humains le sont?

On parle d’infestation pour les lieux et les choses et non de possession. Le démon peut prendre possession d’un corps humain et plus rarement de celui d’un animal. En général, l’influence des esprits mauvais peut s’étendre sur tout ce qui est créé, mais non sur l’âme humaine.

Est-ce gratuit?

Aucun vrai exorciste, mandaté officiellement par son évêque, ne présentera de facture à ceux qui viendront lui demander de l’aide. L’exorcisme est donc complètement gratuit. Toutefois, il est bienvenu d’aider économiquement son Église et ses ministres par une offrande libre.

Quelles précautions à prendre devant un proche qui se dit possédé?

Qui s’avoue possédé ou envoûté ne l’est que rarement. Il s’agit souvent de personnes malades psychiquement. Il faut plutôt les convaincre d’aller consulter un prêtre ou quelqu’un qui puisse faire un discernement, et les diriger vers des instances compétentes. Le Rituel des Exorcismes met en garde contre l'imagination de certains qui peut les porter à croire qu'ils sont la proie du démon. Dans tous les cas, il faut vérifier que celui qui se dit possédé par le démon le soit vraiment. Le texte recommande de distinguer entre une véritable intervention diabolique et la crédulité de certains fidèles qui pensent être l'objet de maléfices ou de malédictions. "Il ne faut pas leur refuser une aide spirituelle, mais il ne faut pas à tout prix pratiquer un exorcisme."

Des prêtres abusent-ils de l'exorcisme envers des personnes psychologiquement malades?

Malheureusement oui, mais leur nombre est minime. J’ai dû intervenir plusieurs fois auprès d’évêques pour faire cesser les nuisances de leur exorciste. Il s’agit généralement de prêtres pieux, mais sans discernement ni compétence en matière d’exorcisme, qui demandent à leur consultant d’interrompre leur traitement médical ou exorcisent systématiquement tout hystérique ou épileptique ! La prudence et le discernement sont les qualités incontournables de l’exorciste. Le Rituel ajoute : "L'exorciste décidera avec prudence de la nécessité d'utiliser le rite 'exorcisme après avoir procédé à une enquête diligente - dans le respect du secret confessionnel - et après avoir consulté, selon les possibilités, des experts en matière spirituelle, et, s'il est jugé opportun, des spécialistes en science médicale et psychiatrique, qui ont le sens des réalités spirituelles."

martedì 15 febbraio 2011

Nuovo in Libreria

 
GUARIRE LE FERITE DELL’ANIMA
con san Francesco di Sales 
   Autore: Padre Gilles Jeanguenin
   Destinatario: formatori, educatori, laici
   Collana: libroteca paoline
   Supporto: libri

   Edizione: 1
   Copertina: brossura con alette
   Pagine: 176
   Anno di pubblicazione: 2011
   Luogo di pubblicazione: milano
   Casa editrice: paoline
   Codice: 9788831539319
   Prezzo: 14,00 €

Come ritrovare il gusto di vivere nonostante il dolore? Quali le vie per una guarigione dell’anima? Domande di fronte alle quali tutti cerchiamo risposte.
L’Autore di questo saggio propone un cammino di guarigione dalle malattie dell’anima ispirato agli scritti e alla vita di san Francesco di Sales, grande conoscitore del cuore umano e maestro di vita, capace di grande dolcezza, di umiltà, accoglienza dell’altro.
L’Autore, partendo appunto dagli scritti di san Francesco di Sales e dalla sua dottrina, identifica nelle passioni definite vizi capitali la fonte delle malattie interiori che feriscono e corrompono il cuore. A ciascuna di queste passioni l’Autore dedica un capitolo e individua nell’autentica conversione del cuore – fatta di accettazione di sé e degli altri, di perdono e soprattutto di amore di Dio – la via verso la guarigione interiore. Questa ricerca di verità, che integra le diverse tappe di un processo di accettazione di sé e di coscientizzazione, secondo l’Autore, è un percorso necessario per la guarigione di ogni ferita; infatti se vogliamo guarire, dobbiamo riconoscerci come persone ferite e malate.
Il libro aiuta il lettore a fare un percorso dentro sé stesso, a scoprire il positivo che è contenuto nel dolore e nella fatica, che possono liberare dalla paura e guidare verso l’essenziale.
E, come suggerisce l’autore, "non ritorniamo più continuamente sulle nostre disgrazie e sui nostri grattacapi: anziché lamentarci e piangerci addosso, convertiamo il nostro cuore alla dolcezza e lasciamoci pervadere da essa".

domenica 13 febbraio 2011

Preghiera allo Spirito Santo

Vetrata a grisaglia di Paolo Corpetti

O Spirito Santo,
contemplarti vuol dire immergere
il nostro sguardo nell'invisibile,
nella profondità del mistero di Dio.
Tu non hai un volto umano come il Cristo
del Vangelo, nelle sembianze del Padre;
ma rinunciando a raffigurarti in qualche modo,
noi vogliamo aderire a te con tutte le nostre forze.
O Spirito di Dio,
tu non hai volto perché sei il fuoco dell'amore,
poiché unisci il volto del Padre e del Figlio,
per formarne uno solo in una fusione sublime.
O Spirito Santo,
tu che sei il soffio che emana dal Padre
e dal Figlio porta il giusto respiro alla nostra
vita, la luce al nostro intelletto, il vero slancio al
nostro cuore in modo da poter amare i nostri fratelli.

Beata Elena Guerra

Tratta da: Preghiera per ogni circostanze, Paoline,2009.

mercoledì 2 febbraio 2011

E' possibile dialogare con l'Islam?


ROMA, giovedì, 20 gennaio 2011.  

La massima autorità dell'Islam sunnita, l'Accademia delle Ricerche Islamiche di Al-Azhar, con sede al Cairo, in Egitto, ha annunciato questo giovedì di aver sospeso a tempo indeterminato il dialogo con la Chiesa cattolica perché offesa dai ripetuti appelli di Benedetto XVI contro le violenze anticristiane verificatesi in questo paese e nelle nazioni a maggioranza musulmana.
      Il 2 gennaio scorso, in occasione della recita dell'Angelus, il Pontefice aveva definito “vile gesto di morte” il grave attentato perpetrato la sera del 31 dicembre contro una chiesa di Alessandria d'Egitto, che ha provocato 23 morti e il ferimento di un'altra decina di persone.
      Pronta la replica del Grande Imam di Al-Azhar, Ahmad at-Tayyeb, che aveva giudicato come un “intervento inaccettabile negli affari dell'Egitto” le parole del Santo Padre ed aveva domandato: “Perché il Papa non ha chiesto la protezione dei musulmani quando venivano massacrati in Iraq?”.
       Queste dichiarazioni avevano richiamato in patria (ufficialmente per consultazioni urgenti con il Governo) l'Ambasciatrice d'Egitto presso la Santa Sede, Lamia Aly Hamada Mekhemar, che di fronte alle telecamere di Rome Reports aveva sottolineato che “non è condivisibile l'opinione che i cristiani siano perseguitati in Egitto”, perché “persecuzione è una parola grossa […] con cui bisogna stare attenti”; “è un termine legale che non si può usare senza ragione”.
      “Il Papa – ha continuato – non ha accennato per nulla agli affari interni del Medio Oriente, limitandosi a dire: chiedo ai Governi di proteggere i cristiani e i cittadini del Medio Oriente. 'Al-Jazeera' ha interpretato questo passaggio come se il Papa avesse chiesto agli altri Governi di proteggere i cristiani, mentre lui ha rivolto la sua richiesta ai Governi locali”.
      Dal canto suo, lo Shaykh di Al-Azhar aveva invitato il Vaticano “a fare piu attenzione nei suoi interventi” dicendosi disposto a diramare un comunicato per spiegare quanto emerso durante l'incontro. “Ma in realtà – ha osservato padre Greich – il communicato non c'è mai stato, e siamo rimasti sorpresi nel leggere il communicato dell'Accademia delle Ricerche Islamiche in cui si manifestava la volontà di interrompere il dialogo con il Vaticano, mentre noi siamo convinti che tutto possa essere risolto con il dialogo". 

(Fonti: Zénit 21.01.2011).

      Sulla difficoltà di dialogare con l'Islam Monsignore Raboula Antoine Beylouni, vescovo di Curia di Antiochia dei Siri si era espresso chiaramente nell'aula del Sinodo, a Roma, il 22.10.2010 dicendo: "Il Corano permette al musulmano di nascondere la verità al cristiano e di parlare e agire in contrasto con ciò che pensa e crede. Il Corano dà al musulmano il diritto di giudicare i cristiani e di ucciderli con la jihad (guerra santa). Ordina di imporre la religione con la forza, con la spada". 
       Secondo il vescovo libanese, a causa del dettato coranico "i musulmani non riconoscono la libertà religiosa, né per loro né per gli altri. Non stupisce vedere tutti i paesi arabi e musulmani rifiutarsi di applicare integralmente i diritti umani sanciti dalle Nazioni Unite. (...) Nel Corano, poi, non c'è uguaglianza tra uomo e donna, né nel matrimonio stesso in cui l'uomo può avere più donne e divorziare a suo piacimento, né nell’eredità in cui l’uomo ha diritto a una doppia parte, nè nella testimonianza davanti ai giudici in cui la voce dell’uomo equivale a quella di due donne".

http://www.libero-news.it/news/516059/Vescovo_contro_Corano___Ordina_di_imporre_l_Islam_con_la_spada_.html 

martedì 1 febbraio 2011

Non m'abbandonare


Non m'abbandonare


Non m’abbandonare, mio Signor,
non mi lasciare, io confido in Te.   (2 v.) 
 
1.   Tu sei un Dio fedele, Dio d’amore,
         Tu mi puoi salvare: io confido in Te.
2.   Tu conosci il cuore di chi ti chiama
         Tu lo puoi salvare se confida in Te.

Signore sono qui ai tuoi piedi




Signore, sono qui ai tuoi piedi, Signore, voglio amare Te. (bis)
Accoglimi, perdonami. La tua grazia invoco su di me.
Liberami, guariscimi, e in Te risorto per sempre io vivrò.
Signore, sono qui ai tuoi piedi, Signore, chiedo forza a Te. (bis)
Signore, sono qui ai tuoi piedi, Signore, dono il cuore a Te. (bis)

Il Signore è la mia forza


Il Signore è la mia salvezza e con Lui non temo più,
perché ho nel cuore la certezza: la salvezza é qui con me.

Ti lodo Signore perché un giorno eri lontano da me,
ora invece sei tornato e mi hai preso con Te.
Berrete con gioia alle fonti, alle fonti della salvezza
e quel giorno voi direte: lodate il Signore, invocate il suo Nome.
Fate conoscere ai popoli tutto quello che Lui ha compiuto
e ricordino per sempre, ricordino sempre che il suo nome è grande.
Cantate a chi ha fatto grandezze e sia fatto sapere nel mondo;
sia forte la tua gioia, abitante di Sion, perché grande con te è il Signore.