«O Spirito Santo, sei Tu che unisci la mia anima a Dio: muovila con ardenti desideri e accendila con il fuoco del Tuo Amore. Quanto
sei buono con me o Signore: sii per sempre lodato e benedetto per il
grande amore che effondi su di me! Dio mio e mio Creatore, è mai
possibile che vi sia qualcuno che non ti ami? Per tanto tempo non ti ho
amato! [O Spirito Santo,] concedi
all’anima mia di essere tutta di Dio e di servirlo senza alcun interesse
personale, ma solo perché è Padre mio e mi ama. C’è forse
qualche altra cosa che io possa desiderare? O Signore [Gesù Cristo],
come sono sproporzionati i nostri desideri alle tue meraviglie, le quali
sono più grandi di ogni nostra richiesta».
Santa Teresa d’Avila, Pensieri sull’amore di Dio, 5,5-6.
SantaTeresad'Avila,VergineeDottoredellaChiesa(1515-1582),riformatricedelCarmelo,nonsenzafatica,maconumorismoeamore... Anche
nel mezzo di aspre battaglie spirituali, Santa Teresa ha mantenuto intatto il buon umore e il sorriso...
“È celebre la scena in cui si vede Teresa d'Avila accasciata
e scoraggiata, alle prese con un incarico accettato per pura obbedienza, mentre
fa giungere il suo lamento a Dio, insistendo per ricevere qualche segno della
sua protezione. “Ma è così che io tratto i miei amici!” avrebbe risposto il
Signore. E la santa avrebbe replicato con vivacità: “Ecco allora perché ne hai
così pochi!”[1].
[1] J. GICQUEL, I fioretti di Teresa d’Avila,
Città Nuova, Roma 2005, p. 115.
En 2022, une croix avait été installée à l'entrée de la commune de
Quasquara, en Corse. Cette dernière, symbole chrétien, va devoir être
retirée, sur décision du tribunal administratif de Bastia, rendue ce
vendredi 10 octobre.
À l'origine de ce retrait, la requête d'une
habitante de la commune, qui avait saisi l'instance juridique après
s'être vu opposer un refus par l'édile, Paul-Antoine Bertolozzi.
Viviamo
i giorni che precedono immediatamente la Passione del Signore. Il vangelo di
Giovanni ci fa vivere con Cristo momenti d’intimità. La risposta all’amore di
Gesù, per sé e per tutti noi, la porge Maria, la sorella di Lazzaro. Lei, prostrata
ai piedi di Gesù in quell'atteggiamento di profonda umiltà, esprime concretamente
la sua immensa gratitudine: Gesù è suo Signore, il suo Re e perciò deve ungerlo
con un unguento prezioso e profumato. Maria esprime questo gesto la gratitudine
di tutti i credenti, il grazie di tutti salvati da Cristo, la lode di tutti i
risorti, l'amore di tutti gli innamorati di Lui, la risposta migliore a tutti i
segni con i quali egli ha manifestato a tutti noi la bontà di Dio.
L'intervento di Giuda, invece, è gelido calcolo tradotto in cifra, trecento
denari di profumo, versato inutilmente sui piedi di Gesù. E tra poco, per la
stessa somma, venderà il suo maestro... Per chi è attaccato al denaro e lo ha
fatto diventare il proprio idolo, davvero l'amore vale zero e la stessa persona
del Cristo può essere svenduta per pochi soldi!
« Le bien suprême, c'est la prière, l'entretien familier
avec Dieu. Elle est communication avec Dieu et union avec lui. De même que les
yeux du corps sont éclairés quand ils voient la lumière, ainsi l'âme tendue
vers Dieu est illuminée par son inexprimable lumière. La prière n'est donc pas
l'effet d'une attitude extérieure, mais elle vient du cœur. Elle ne se limite
pas à des heures ou à des moments déterminés, mais elle déploie son activité
sans relâche, nuit et jour.
En effet, il ne convient pas seulement que la pensée se
porte rapidement vers Dieu lorsqu'elle s'applique à la prière ; il faut aussi,
même lorsqu'elle est absorbée par d'autres occupations - comme le soin des
pauvres ou d'autres soucis de bienfaisance -, y mêler le désir et le souvenir
de Dieu, afin que tout demeure comme une nourriture très savoureuse,
assaisonnée par l'amour de Dieu, à offrir au Seigneur de l'univers. Et nous
pouvons en retirer un grand avantage, tout au long de notre vie, si nous y consacrons
une bonne part de notre temps.
La prière est la lumière de l'âme, la vraie connaissance
de Dieu, la médiatrice entre Dieu et les hommes.
Par elle, l'âme s'élève vers le ciel, et embrasse Dieu
dans une étreinte inexprimable ; assoiffée du lait divin, comme un nourrisson,
elle crie avec larmes vers sa mère. Elle exprime ses volontés profondes et elle
reçoit des présents qui dépassent toute la nature visible.
Car la prière se présente comme une puissante
ambassadrice, elle réjouit, elle apaise l'âme.
Lorsque je parle de prière, ne t'imagine pas qu'il
s'agisse de paroles. Elle est un élan vers Dieu, un amour indicible qui ne
vient pas des hommes et dont l'Apôtre parle ainsi : Nous ne savons pas prier
comme il faut, mais l'Esprit lui-même intervient pour nous par des cris
inexprimables.
Une telle prière, si Dieu en fait la grâce à quelqu'un,
est pour lui une richesse inaliénable, un aliment céleste qui rassasie l'âme.
Celui qui l'a goûté est saisi pour le Seigneur d'un désir éternel, comme d'un
feu dévorant qui embrase son cœur.
Lorsque tu la pratiques dans sa pureté originelle, orne
ta maison de douceur et d'humilité, illumine-la par la justice ; orne-la de
bonnes actions comme d'un revêtement précieux ; décore ta maison, au lieu de
pierres de taille et de mosaïques, par la foi et la patience. Au-dessus de tout
cela, place la prière au sommet de l'édifice pour porter ta maison à son
achèvement. Ainsi tu te prépareras pour le Seigneur comme une demeure parfaite.
Tu pourras l'y accueillir comme dans un palais royal et resplendissant, toi
qui, par la grâce, le possèdes déjà dans le temple de ton âme ».