La prière conserve la tempérance,
réprime la colère,
réfrène l’orgueil ;
elle lave la rancune,
abat l’envie,
enlève l’injustice,
redresse l’hérésie.
La prière est la force des corps,
la prospérité de la famille,
le bon gouvernement de la cité,
la puissance du Royaume ;
le trophée en temps de guerre,
la sécurité en temps de paix ;
la réunion de ceux qui sont séparés,
le lien permanent de ceux qui sont réunis.
La prière est le sceau de la virginité,
la foi de l’union conjugale,
le bouclier des voyageurs ;
la garde de ceux qui dorment,
l’audace de ceux qui veuillent ;
l’abondance pour les cultivateurs,
le salut pour les gens de mer.
La prière est l’avocat des accusés,
La libération des prisonniers,
l’apaisement des épuisés,
la consolation des affligés,
l’exultation des satisfaits,
l’encouragement des endeuillés,
la couronne des mariés,
les réjouissances pour les nouveau-nés,
la sépulture de ceux qui meurent.
La prière, c’est l’entretien avec Dieu,
la contemplation des choses invisibles,
les désirs comblés,
l’honneur équivalent à celui des anges ;
c’est le progrès dans le bien,
la destruction des maux,
l’amendement des fautes,
la jouissance des biens présents,
le fondement des biens à venir.
(1ère Homélie sur le Notre-Père)
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