mercoledì 29 aprile 2015

Humour luthérien ...




Chacun sait que Martin Luther (1483-1546), le réformateur protestant, était un moine fervent, mais angoissé et obsédé par la figure du démon. Cependant, il racontait des histoires qui n’étaient pas dénuées d’humour. Jugez-en plutôt par vous-même !


Un gentilhomme ayant été interrogé par sa femme sur la vivacité de l’attachement qu’il avait pour elle, lui répondit : « Je t’aime autant qu’une bonne décharge de ventre ». Elle fut courroucée de cette réponse ; mais le lendemain il la fit monter à cheval et il l’y retint toute la journée sans qu’elle pût satisfaire ses besoins ; alors elle lui dit : « O mon mari, je sais maintenant à quel point tu m’aimes ; je te conjure de t’en tenir là dans l’attachement que tu me portes ».


On dit qu’il est arrivé ceci dans la basse Allemagne : “Un mari avait été séparé de sa femme, le jour de ses noces, et des religieuses les gardaient. Allant se coucher, il trouva (par erreur ?) une religieuse au lit et il prit son plaisir avec elle. Le lendemain cela se sut, mais la religieuse dit, pour s’excuser (de n’avoir rien dit), qu’elle n’avait pas enfreint la loi du silence, car il lui était défendu de parler après complies ».
 

Un moine, étant aux latrines, récitait son office, et le diable vint et lui dit : « lorsqu’un moine est aux latrines, il ne doit pas prier. Mais le moine lui répartit : « Ce qui monte en haut est pour Dieu et se qui tombe en bas est pour toi… ».

 

Les propos de table de Martin Luther (trad. G. Brunet), Garnier Frères, Paris 1844, pp. 55-56; 58, 59.



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