martedì 24 gennaio 2012

Le baptême des nouveau-nés a-t-il encore un sens ?

Certains parents préfèrent différer le baptême de leur enfant ou même attendre qu’il soit adulte pour qu’il puisse choisir librement d’adhérer ou non à l’Église. Il ne faut surtout pas imposer à l’enfant une religion, toutefois on n’attendra pas qu’il ait dix-huit ans pour lui demander quel prénom il veut porter ou quelle langue il veut parler … On choisit pour lui son nom, son pédiatre, son alimentation, mais surtout pas sa religion… Quelle grave erreur ! En demandant à l’Église le baptême, on permet au Christ d’agir en lui en lui communiquant la Vie divine. Priver un petit du baptême, c’est le priver de l’effusion de l’Esprit-Saint qui nous fait participer à la Vie même de Dieu.



Voici un miracle de saint François de Sales qui vient nous éclairer sur la nécessité du baptême des petits enfants :

Le Seigneur donna à François de Sales, alors prévôt de la Cathédrale (et donc pas encore évêque), le don des miracles.
Il y avait à Thonon, dans le faubourg de Saint-Ben, une femme calviniste, que notre Saint avait vainement tenté de ramener à l'Église Romaine. Toutefois, cette dame écoutait avec respect les prédications du saint Pasteur, pour lequel elle nourrissait une grande estime. Elle voyait bien qu’il n’y a avait rien de raisonnable à opposer à la doctrine qu’il prêchait, portant elle continuait à dire qu'elle ne quitterait jamais la religion calviniste dans laquelle elle était née.
Elle mit au monde un fils, qui mourut quelques jours après sans avoir reçu le sacrement du Baptême. La mère, qui était dans une désolation inexprimable, se rappela alors ce que le saint prélat avait dit tant de fois sur la nécessité du baptême, et gémissait amèrement d'avoir trop attendu pour faire baptiser l’enfant. Elle allait se résoudre à ensevelir son fils dans la partie du cimetière réservée aux enfants non baptisés, quand elle rencontra Monsieur le Prévôt sur sa route. Courant à lui toute éplorée, elle se jeta à ses pieds en lui montrant le cadavre de son petit : « Mon enfant, s'écrie-t-elle, rendez-moi mon enfant, mon cher père, le temps suffisant pour qu’il puisse recevoir le baptême, et je me ferai catholique ».
Le prélat fut si vivement ému de ce spectacle qu'il ne put lui répondre une seule parole ; il mêla ses larmes à celles de cette mère désolée, se prosterna à genoux et pria Dieu d'avoir pitié de mère et de son enfant. Sa prière n’était pas finie, que l’enfant ouvrit les yeux et donna signe de vie. Le petit reçut le baptême et vécut encore pendant deux jours. La Mère, fidèle à sa promesse, embrassa la religion catholique avec toute sa famille.

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T. Boulangé (L’abbé), Histoire de Saint François de Sales, Julien, Lanier et Cie Ed., Paris 1848, p.437-438.

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