giovedì 26 novembre 2015

Médaille Miraculeuse

Du bon usage d’une médaille…

Porter une médaille n’est donc pas de la superstition. Au Concile de Trente, en 1563, l’Eglise a fixé le bon usage des images, statues, médailles, scapulaires, rappelant aux chrétiens que, bien entendu, quand nous vénérons des images du Christ, de la Vierge et des Saints, nous ne mettons pas notre confiance dans les images. L’honneur que nous leur rendons se rapporte à la personne qu’elles représentent.
Chose bien différente de la superstition, laquelle attribue à un objet un effet occulte, automatique mais vain. La médaille, née de l’apparition de la Sainte Vierge à Catherine en cette chapelle, n’est qu’une petite pièce de métal. Elle ne doit pas être considérée par nous comme un talisman ou une amulette au pouvoir magique, ce qui serait de notre part vaine crédulité.
Petit mémorial de l’amour de la Vierge, elle nous aide à le garder vivant dans notre cœur et dans notre esprit, car nous avons la mémoire courte et la volonté défaillante ! La médaille, rappel de la foi qui nous est donnée, nous stimule à montrer notre reconnaissance par une conduite digne d’un enfant de la Vierge Marie.
L’Eglise d’ailleurs bénit ces objets de piété, en rappelant qu’ils ont pour rôle de nous rappeler l’amour de Jésus-Christ et d’augmenter notre confiance dans l’aide de sa Mère, qui est aussi notre Mère.

La médaille miraculeuse présente quatre spécificités. D’abord elle a été comme « dessinée » par la Vierge elle-même ! Celle-ci en effet en a montré la forme ovale, l’invocation à graver, son effigie à poser sur une face et au revers les motifs symboliques. De ce fait, la Vierge en a donné le contenu ; le message, explicite et implicite, de sa propre identité, sa Conception Immaculée, de sa coopération au salut donné par son divin Fils, et de sa maternité universelle.
Ensuite la Sainte Vierge en a donné le mode d’emploi : « Ceux qui la porteront avec confiance », on trouve là comme un écho des paroles de Jésus à la femme guérie après avoir touché son manteau  : « Va, ta foi t’a sauvée ».
Enfin, la Vierge en assigne le but : recevoir de grandes grâces,  nous rappelant ainsi la miséricorde de  Dieu et la primauté de la vie spirituelle.
La Sainte Vierge attribue à sa médaille une efficacité particulière. L’Eglise a d’ailleurs toujours admis que l’on attribue à des reliques, à des statues, à des médailles, à des scapulaires, des miracles. Sainte Jeanne de Chantal n’a-t-elle pas été guérie miraculeusement en 1618 par l’imposition des reliques de saint Charles Borromée par les mains de saint François de Sales ? Saint Maximilien Kolbe, en 1912, n’a-t-il pas sauvé son pouce droit de l’amputation par l’application d’eau de Lourdes ?
Certes c’est Dieu qui fait les miracles mais Il veut les faire, quelquefois, au moyen d’objets de piété bien matériels, par l’intercession de ses fidèles serviteurs, les saints, et sa Mère en premier ! Le message de la médaille est un appel à la confiance en l’intercession de la Sainte Vierge. Acceptons humblement  de demander des grâces par ses mains !
Une fulgurante diffusion
Après les apparitions, Catherine connaît sa mission : faire frapper une médaille. Elle la confie au Père Aladel, lazariste. Pas d’écho. Nommée à Reuilly, un quartier pauvre de Paris, sœur Catherine se trouve au service des vieillards de l’hospice d’Enghien. Comme la voix intérieure continue d’insister, Catherine, un jour s’enhardit : « La Sainte Vierge est mécontente car vous ne l’écoutez pas » dit-elle à M. Aladel. Saisi par cette admonestation, ce dernier se décide à agir et, avec l’accord de son supérieur, se rend en haut lieu. Surprise ! L’Archevêque de Paris, Mgr de Quélen, ne voit nul inconvénient à faire frapper la médaille demandée par la Vierge Marie. Il exprime aussi le désir de recevoir l’une des premières.


  En février 1832 éclate à Paris une terrible épidémie de choléra, qui fera plus de 20 000 morts. En juin, les premières médailles réalisées par l’orfèvre  Vachette sont distribuées par les Filles de la Charité. Aussitôt guérisons, conversions, protections se multiplient. C’est un raz-de-marée. Le peuple de Paris appelle la médaille de l’Immaculée la « médaille miraculeuse ».
Les miracles provoquent des questions sur l’origine de la médaille. Une première brochure est publiée début 1834 par l’abbé Le Guillou, conseiller de l’archevêque de Paris. Enfin, M. Aladel se décide à écrire : La Notice paraît en août 1834. Tirée à 10 000 exemplaires, elle s’épuise en moins de deux mois, la deuxième édition d’octobre disparaît plus vite encore, et la troisième…
En même temps se répandent des relations des miracles obtenus, des peintures, des gravures et des images qui illustrent l’événement. Mais sainte Catherine reste dans l’ombre et continue son service incognito. A sa mort en 1876, on compte plus d’un milliard de médailles.
Les bulles pontificales 
En 1835, devant le « succès » de la médaille, Mgr de Quélen décide l’ouverture d’un procès canonique qui est confié au Chanoine Quentin, Vicaire général.
En effet, la reconnaissance officielle d’une apparition se fait habituellement par l’Evêque du lieu qui doit rencontrer personnellement le ou la voyant(e). Après quoi, s’il le juge à propos, il poursuit son enquête et la transmet au Saint-Siège via la Nonciature .
Or dans le cas de Catherine, toute cette procédure s’avère impossible car Mgr Quentin se heurte à sa volonté de garder l’anonymat et le silence. Le procès reste donc inachevé.  En 1842, à Rome, Alphonse Ratisbonne, un jeune banquier juif alsacien s’est laissé convaincre par un ami de mettre la Médaille  dans sa poche. Le lendemain, en l’église S. Andrea delle Fratte, la Vierge de la Médaille Miraculeuse lui apparaît. Sa conversion soudaine a un immense retentissement. Elle fait l’objet d’un procès canonique qui sera l’acte le plus officiel en la matière. La reconnaissance officielle des Apparitions de la Vierge Marie à  Catherine s’est faite… grâce à la médaille elle-même !
En 1854, Pie IX dans la bulle « Ineffabilis Deus » définit le dogme de l’Immaculée Conception. Il semble faire une allusion voulue à la Médaille Miraculeuse en disant de Marie qu’elle était « apparue dans le monde, avec son Immaculée Conception, comme une splendide aurore qui répand ses rayons de toute part ». En 1894, Léon XIII approuve la messe de la fête Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, composée par les lazaristes. En 1897, Léon XIII accorde le couronnement de « la statue de l’Immaculée Conception dite de la Médaille Miraculeuse ». En 1947, après un procès qui comprend une enquête sur les apparitions, Pie XII déclare Catherine sainte.
Les témoins et …
Parmi ceux qui, les premiers, éprouvèrent l’efficacité de la foi à travers la médaille donnée par la Vierge Marie, on peut citer  Mgr de Quélen qui, après une minutieuse enquête sur les faits affirmés, en devient un propagateur convaincu. Il obtient personnellement des guérisons inespérées.
Le Pape Grégoire XVI a la médaille à la tête de son lit.
En 1833, le P. Perboyre, lazariste, relate la guérison miraculeuse, attribuée à la médaille, d’un confrère. Une fois arrivé en Chine, où il mourra martyr en 1839, il distribue beaucoup de médailles et rapporte de nombreux miracles dans ses lettres.
En 1833, Frédéric Ozanam porte la médaille lorsqu’il fonde à Paris les Conférences de Saint-Vincent-de-Paul.
Le plus enthousiaste encore fut peut-être le Curé d’Ars. Dès 1834 il fait l’acquisition d’une statue de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse et la place sur un tabernacle dont la porte reproduit le revers de la médaille. Le 1er mai 1836, il consacre sa paroisse à « Marie conçue sans péché ». Il devient un apôtre zélé de la Médaille, et distribue avec elle des centaines d’images sur lesquelles il marque de sa main la date et le nom de ceux qui se consacrent à l’Immaculée.
En 1843, M. Etienne, Supérieur des Lazaristes et des Filles de la Charité, évoque les apparitions comme source du renouveau des vocations et de la ferveur nouvelle qui anime les deux familles.
En 1845 un pasteur anglican John Newman, qui portait la médaille depuis le 22 août se convertit le 9 octobre. Il devient prêtre et cardinal.
Les apôtres de la médaille 
Sainte Bernadette, à Lourdes, portait la médaille avant les apparitions de la Vierge, que l’on raconte à sœur Catherine en lui décrivant :  « C’est la même » dit-elle.
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus portait sur elle, au Carmel, la Médaille Miraculeuse.
En 1915 naît aux États-Unis, à Philadelphie à l’initiative du Père Joseph Skelly, l’Apostolat marial avec la Neuvaine perpétuelle de la Médaille Miraculeuse.
Une nouvelle impulsion est donnée à la diffusion de la Médaille Miraculeuse grâce au Père Kolbe. Ce franciscain, né en Pologne, est ordonné prêtre à Rome en 1919. Il veut célébrer sa première messe à San Andrea delle Fratte où l’Immaculée a converti Ratisbonne.
En 1917 il fonde la Milice de l’Immaculée, placée sous le patronage de la Vierge de la Médaille Miraculeuse, développe un journal marial, « Le chevalier de l’Immaculée » qui connaît un succès foudroyant. En partance pour le Japon en 1930, il traverse la France et se rend rue du Bac, à Lourdes et à Lisieux. Il distribue généreusement des médailles : « Ce sont mes munitions » dit-il.
Fait prisonnier au camp d’Auschwitz, il meurt martyr le 14 août 1941 en donnant sa vie en échange de celle d’un père de famille.
Aujourd’hui, des milliers de pèlerins passent rue du Bac chaque année. La multitude anonyme des apôtres de la Médaille Miraculeuse est répandue à travers le monde.

source :  
http://www.chapellenotredamedelamedaillemiraculeuse.com



martedì 24 novembre 2015

27 novembre: le apparizioni della Madonna a Caterina Labouré e il dono della Medaglia




Da Giugno a Dicembre del 1830 Suor Caterina, novizia delle Figlie della Carità, riceve l’immensa grazia di intrattenersi per ben tre volte con la Madonna.
Il 27 Novembre 1830, durante la meditazione, Caterina vede come due quadri viventi: nel primo, la Santa Vergine è in piedi su globo terrestre e tiene tra le mani un piccolo globo dorato. I piedi di Maria schiacciano un serpente.  
« Questi raggi sono il simbolo delle grazie che Maria ottiene per gli uomini». Nel secondo, dalle mani aperte della Madonna escono raggi di uno splendore abbagliante. Nello stesso tempo Caterina sentì una voce, che diceva : «Questi raggi sono il simbolo delle grazie che la Santa Vergine ottiene per le persone che gliele chiedono». Poi un ovale si forma attorno all'apparizione e Caterina vede scriversi in un semicerchio questa invocazione, finora sconosciuta: « O Maria concepita senza peccato prega per noi che ricorriamo a te» scritta in lettere d’oro. Subito dopo la medaglia si gira e Caterina vede il rovescio: in alto una croce e la M di Maria, in basso due cuori, l’uno incoronato di spine, l’altro trapassato da una spada. Caterina sentì allora queste parole :« Fai coniare una medaglia, secondo questo modello. Coloro che la porteranno con fede riceveranno grandi grazie».

Il lato luminoso della medaglia:

Le parole e il disegno incisi sul verso della medaglia esprimono un triplice messaggio. O Maria concepita senza peccato, prega per noi che ricorriamo a te. L'invocazione rivela esplicitamente il privilegio di cui è stata gratificata la Madre di Dio: la Vergine Maria Maria è stata preservata dal peccato originale, è immacolata dal momento del suo concepimento. Prima tra i salvati, ha beneficiato anticipatamente dei meriti della Passione del suo Figlio Gesù Cristo in vista della sua maternità divina. I suoi piedi sono posati sul globo e schiacciano la testa di un serpente. Il globo rappresenta la terra, il mondo; il serpente Satana e le forze del male. La Vergine, da sempre coinvolta nella lotte contro il male, ci chiama ad entrare anche noi nella logica di Dio, che non è quella del mondo. È la grazia della conversione a Dio che il cristiano chiede attraverso Maria per tutta l'umanità. Le sue mani sono aperte e diffondano raggi di luce. Lo splendore di questi raggi richiama la nostra fiducia nell'efficacia della sua intercessione per l'umanità presso il suo Figlio.

Il lato doloroso della medaglia:

Sul rovescio della medaglia, la lettera M è sormontata da una croce. La M è l'iniziale di Maria, la croce è la croce di Cristo. Questi due segni intrecciati mostrano il rapporto indissolubile che lega Gesù alla sua Madre, che è associata alla missione di salvezza dell'umanità compiuta dal suo Figlio Gesù. La Madonna prega per la conversione dei peccatori e intercede in loro favore.
In basso, i due cuori, da dove escono fiamme dell'amore che ci portano Gesù e Maria.
• Il cuore incoronato di spine è il cuore di Gesù. Ricorda l'episodio crudele della Passione di Cristo, raccontata nei Vangeli, sacrificio d'amore infinito offerto per gli uomini.
• Il cuore trapassato da una spada è il cuore di sua Madre. Ricorda la profezia del vecchio Simeone, raccontata nei Vangeli, il giorno della presentazione di Gesù al tempio. Per la salvezza nostra, Maria offre Gesù et accetta il suo sacrificio.
La vicinanza dei due cuori esprime che la vita di Maria è vita di intimità con Gesù. Anche noi possiamo unire il nostro cuore ai Cuori di Gesù e di Maria.
Il tutto è circondato da dodici stelle, che rappresentano i dodici apostoli, dunque la Chiesa, luce per il mondo.
La medaglia invita ognuno di noi, a scegliere come il Cristo e sua Madre, la via dell'amore fino al dono totale di sé.


venerdì 20 novembre 2015

France : procès aux crèches de la Nativité - Sindaci in trincea per difendere il presepe

Le tribunal administratif de Nantes a jugé cette pratique - instaurée depuis plusieurs années - «incompatible avec la neutralité du service public».



Décidément, les crèches et la laïcité ne font pas bon ménage. Tous les ans, au mois de décembre, le Conseil Général de Vendée avait l'habitude d'installer le symbole du Noël chrétien dans son hall d'accueil. Cette année, l'âne, le bœuf, et les santons resteront au placard. Le tribunal administratif de Nantes a décidé que la crèche de la Nativité était un «emblème religieux» incompatible avec le «principe de neutralité du service public». Le juge a donc annulé la «décision implicite du président du Conseil Général refusant d'exercer ses pouvoirs pour interdire» cette installation. 

(Le Figaro.fr du 3 Décembre 2014) 




 (Valeurs Actuelles - Oct. 2015)




Numerosi primi cittadini d'Oltralpe hanno reagito in modo eloquente a una circolare che chiedeva loro di rimuovere le rappresentazioni della Natività dallo spazio pubblico.


Ad ogni azione corrisponde una reazione pari e contraria. È la terza legge della dinamica a dimostrarlo, ma anche ciò che sta accadendo in Francia in questo periodo di attesa del Natale.
L’azione, è quella intrapresa dall’Associazione nazionale dei sindaci, la quale con una circolare, denominata Vademecum sulla laicità, ha invitato tutti i sindaci francesi ad evitare di riprodurre la scena della Natività all’interno dei municipi.
La reazione, di gran parte dei primi cittadini d’oltralpe, non si è fatta però attendere. Un coro di voci si è alzato per chiedere a François Baroin, ex ministro di centro-destra alle Finanze ed oggi presidente dell’Associazione, di “rivedere il documento” al fine di tutelare la tradizione cristiana.
Tre sindaci di altrettanti comuni della regione Provenza-Alpi-Costa Azzurra (Cogolin, Fréjus e Luc-en-Provence) hanno preso carta e penna e hanno firmato un testo con cui hanno annunciato le proprie dimissioni dall’Associazione. “Protestiamo contro l'abbandono di tutte le nostre tradizioni e delle nostre radici culturali - scrivono gli amministratori locali - Non desideriamo più prendere parte a un'associazione che, con il pretesto di difendere la laicità, calpesta cultura e tradizioni del nostro Paese”.
Dal canto suo, l’Associazione ha tentato di difendersi precisando che non si tratta di una "ingiunzione", bensì di una "raccomandazione" finalizzata a far rispettare la legge del 1905 sulla separazione tra religione e Stato. Ciò non tiene in considerazione, tuttavia, una sentenza del Tribunale amministrativo di Montpellier della scorsa estate, la quale ha stabilito che il presepe ha sì “soprattutto e necessariamente un significato religioso”, ma il divieto previsto dalla legge in questione non si applica a tutti gli oggetti aventi un significato religioso ma solo a quelli che “simboleggiano la rivendicazione di opinioni religiose”.
Considerando dunque che la rappresentazione della nascita di Gesù non rivela “la manifestazione di una preferenza per le persone di fede cristiana”, il presepe - secondo i giudici - non si deve toccare. Anzi, esso è un’espressione della religiosità popolare la cui tutela costituisce un gesto di attenzione, oltre che delle radici spirituali, del patrimonio culturale del Paese.
La pensano così i deputati Hervé Mariton e Philippe Gosselin, promotori di una petizione per chiedere di ritirare il vademecum. Ma la pensano così anche i 106mila cittadini che hanno firmato il testo. Tra loro, Xavier Bertrand, ex ministro del Lavoro e attuale sindaco di Saint-Quentin, il quale ha annunciato che non applicherà quanto richiesto dalla guida, giacché “noi francesi non dobbiamo scusarci per quello che siamo, per i nostri valori”. Ricordando che la Francia, oltre ad essere laica è anche cristiana, Bertrand ha avvisato: “Se cominciamo a vacillare anche sui nostri valori e sulle nostre tradizioni, questo Paese è spacciato”.
Sulla stessa lunghezza d’onda Julien Aubert, deputato di centro-destra nemmeno quarantenne che ci tiene affinché la Francia rispetti il suo antico bagaglio culturale. Aubert ha presentato due proposte di legge “per metter fine all’attuale deriva” del “politicamente corretto”, integrando la legge del 1905 sulla separazione Chiesa-Stato con una deroga a favore della conservazione “delle nostre radici giudaico-cristiano, delle nostre tradizioni, del nostro folklore e delle nostre usanze culturali tradizionali”.
Visto il clima che si respira in Francia, le due leggi difficilmente verranno approvate, almeno non in tempi brevi. Una loro applicazione di fatto sta però già avvenendo. In tutto il Paese, numerosi sono i sindaci che si stanno ribellando all’ennesimo attacco alla tradizione cristiana installando presepi magnificenti negli spazi pubblici delle loro amministrazioni. Il simbolo di questa resistenza dei primi cittadini francesi al vuoto di valori è il volto luminoso di Valérie Boyer, sindaco donna di una circoscrizione di Marsiglia.
Giacca di pelle, chioma nera sciolta lungo la schiena, collanina con la croce al collo, la Boyer spiega così la sua decisione di organizzare un concorso e un’esposizione di presepi nella sua circoscrizione: “Per me il Natale non è andare al supermercato a comprare giocattoli made in China”. Il messaggio è chiaro: la reazione sarà sempre più forte dell'azione tesa a calpestare l'identità cristiana della Francia.

(fonte: Zenit 22/12/2015)