lunedì 23 luglio 2012

Maria di Magdala o la Maddalena

Santa Maria-Maddalena, LE TITIEN; 1560; olio 



Accanto alla Vergine Madre, Maria Maddalena fu tra le donne che collaborarono all’apostolato di Gesù (Lc 8, 2-3) e lo seguirono fino alla croce (Gv 19, 25) e al sepolcro (Mt 27, 61). Secondo la testimonianza dei vangeli, ebbe il privilegio della prima apparizione di Gesù risorto e dallo stesso Signore ricevette l’incarico dell’annunzio pasquale ai fratelli (Mt 28, 9-10); Gv 20, 11-18). La sua memoria è ricordata il 22 luglio nel martirologio di Beda e dai Siri, dai Bizantini e dai Copti.


 
“In seguito egli se ne andava per città e villaggi, predicando e annunciando la buona notizia del regno di Dio. C'erano con lui i Dodici e alcune donne che erano state guarite da spiriti cattivi e da infermità: Maria, chiamata Maddalena, dalla quale erano usciti sette demòni” (Lc 8, 1-2).


Dice l’Evangelista Luca che da lei Gesù fece uscire sette demoni (cfr Lc 8,2), cioè la salvò da un totale asservimento al maligno. In che cosa consiste questa guarigione profonda che Dio opera mediante Gesù? Consiste in una pace vera, completa, frutto della riconciliazione della persona in se stessa e in tutte le sue relazioni: con Dio, con gli altri, con il mondo. In effetti, il maligno cerca sempre di rovinare l’opera di Dio, seminando divisione nel cuore umano, tra corpo e anima, tra l’uomo e Dio, nei rapporti interpersonali, sociali, internazionali, e anche tra l’uomo e il creato. Il maligno semina guerra; Dio crea pace. Anzi, come afferma san Paolo, Cristo «è la nostra pace, colui che di due ha fatto una cosa sola, abbattendo il muro di separazione che li divideva, cioè l’inimicizia, per mezzo della sua carne» (Ef 2,14). Per compiere questa opera di riconciliazione radicale Gesù, il Pastore Buono, ha dovuto diventare Agnello, «l’Agnello di Dio … che toglie il peccato del mondo» (Gv 1,29).

Benedetto XVI (Angelus 22 Luglio 2012)

lunedì 9 luglio 2012

Prière pour les vacances

« Enfin les vacances, Seigneur !
Dieu sait combien je les ai attendues !
Je comptais les jours et les heures,
mon travail se faisait plus pesant
à mesure qu’elles approchaient.
Et dans la paix de ce pays,
dans la beauté de la nature,
dans l’inactivité de mes mains,
me voici tout bête, ne sachant que faire de ma toute neuve liberté.

Bénis, Seigneur, ce jour de vacances.
Bénis les jours qui s’ouvrent devant nous
et vont passer comme un éclair.
Jours de joie et de paix, jours de détente et d’amitié.

En savourant cette paix, en détendant mon corps et mon cœur,
si je te parlais, Seigneur.
Aux jours de travail,
je te demande et t’implore et pour celui-ci et pour cela,
presque toujours intéressé, dans le désir des solutions.
Si je te parlais aujourd’hui,
dans la montagne ou l’océan, dans la plaine ou la rivière,
dans le nuage et l’oiseau, dans le soleil ou l’étoile. »


sabato 7 luglio 2012


Le démon vaincu par l’humilité.

Le saint Curé d’Ars avait raison de dire que le Diable ne craint rien autant que l’humilité. C’est vrai, le Grand-Orgueilleux prend la fuite lorsqu’il rencontre  une âme vraiment humble et confiante en la bonté de Dieu. Voici une petite histoire qui illustre à merveille ce que nous venons de dire :
Au début du siècle passé, un curé avait reçu de son évêque le mandat d’exorciste. Le sacristain, homme pieux et zélé, aurait bien voulu assister à un exorcisme, mais le prêtre s’y était toujours opposé. Ce denier, qui finit par céder face à l’insistance du sacristain, lui fit ces recommandations : « L’exorcisme est une chose très sérieuse, mon ami. J’accepte que tu viennes avec moi, mais ne prends pas d’initiatives personnelles ; contente-toi d’imiter mon comportement et de répéter mes paroles et tout ira bien ».
Le jour venu, le sacristain, seau d’eau bénite en main, suivit le curé jusqu’au domicile du possédé. 
Dès les premières prières, le démon se manifesta par la bouche du possédé et chercha à entraîner le prêtre dans des pensées d’orgueil et lui dit avec ironie :
— Alors tu viens pour me chasser ? Crois-tu être un saint ? 
— Oh non, je ne suis pas un saint, répondit le prêtre, mais avec la grâce de Dieu j’espère le devenir le plus tôt possible !
Puis le démon lance au sacristain :
— Et toi, vieille crotte, avec ton eau bénite, qu’es-tu venu faire ici ?
— Oh non, je ne suis pas une vieille crotte, répondit le sacristain, mais avec la grâce de Dieu j’espère le devenir le plus tôt possible !
Aussitôt, le démon quitta le corps du possédé, vaincu par l’humilité du curé et par celle encore plus grande du sacristain !